Critique de l'ARBÖ concernant l'arrêt du moteur à combustion

Critique de l'ARBÖ concernant l'arrêt du moteur à combustion

« La fin des véhicules à moteur à combustion est une erreur et une négligence, car l'Europe abandonne ainsi une industrie clé, devient complètement dépendante de la Chine et d'autres grandes puissances d'Extrême-Orient et renonce à l'opportunité de devenir un pionnier dans les nouvelles technologies telles que les biocarburants, l'hydrogène ou les carburants électroniques », Gerald Kumnig, secrétaire général de l'ARBÖ, n'hésite pas à critiquer la décision du Parlement européen. En principe, l'ARBÖ est favorable à des mesures qui rendent la circulation plus propre dans tous les domaines, souligne Kumnig. Selon lui, le moteur à combustion offre encore plus de possibilités pour devenir plus propre et plus écologique. Cependant, c'est l'industrie qui devrait chercher les solutions et non les comités politiques.

Même si l'électromobilité a fait un bond de développement impressionnant ces dernières années, selon Kumnig, des améliorations significatives restent encore à apporter dans certains domaines - comme le temps de recharge et l'infrastructure de recharge ou le prix d'achat des véhicules - afin d'être plus largement acceptée par la population. En outre, il convient de tenir compte du fait que la production de véhicules électriques nécessite actuellement des matières premières limitées qui pourraient ne pas pouvoir être remplacées dans un avenir proche ou qui ne seront pas disponibles pour les constructeurs européens. "Dans l'intérêt d'une protection efficace et durable de l'environnement, nous exigeons une ouverture à la technologie", a déclaré le secrétaire général de l'ARBÖ, avant de poursuivre : "Il faut donc espérer que la Commission européenne prendra la bonne décision lors du réexamen en 2026 et autorisera toujours la production de carburants électroniques neutres pour le climat."