Début et fin de la mobilité électrique

Début et fin de la mobilité électrique

Il y a 50 ans, le journal « Kfz WERKSTÄTTE » rendait compte du Salon automobile de Genève, qui présentait une émission spéciale intitulée « Notre air en danger ». Le point culminant de cette exposition a été le premier modèle de British Leyland totalement sans émissions. La citadine électrique à deux places a été construite par Crompton Leyland Electricars en utilisant des pièces de châssis Austin Mini standard. Il était propulsé par deux moteurs électriques de 3,9 ch alimentés par une batterie à 24 cellules de 48 volts. Cela signifiait que l'E-Mini atteignait une vitesse de pointe de 55 km/h et une autonomie de 65 kilomètres.

La carrosserie a été conçue par le designer Giovanni Michelotti - et du point de vue d'aujourd'hui, la question se pose de savoir ce qui se passait dans la tête du génie du design à l'époque. Après tout, il avait déjà conçu des voitures aux lignes irrésistibles comme le prototype Renault Alpine ou la Maserati 5000 GT Alemanno. Quoi qu'il en soit, il n'a pas rendu service au transport sans émissions lorsqu'il a transformé la jolie Mini Cooper en un véhicule dont les proportions étaient une gifle pour tout esthète de l'automobile. Avec son design négligent, Michelotti a réussi à tuer l'électromobilité dans l'œuf dès sa création. Les moteurs à combustion des modèles sportifs haut de gamme de Vauxhall et Monteverdi, enveloppés dans une tôle relativement désirable, ont célébré un brillant succès auprès du public genevois.