La nouvelle aide Corona pour votre entreprise
Le ministère des Finances a récemment accordé aux entreprises de nouvelles aides sous forme d'indemnisation des ventes, d'indemnisation des pertes et de primes de défaut de paiement. Découvrez quels outils peuvent aider votre entreprise.

La nouvelle aide Corona pour votre entreprise
La lassitude liée au coronavirus se répand dans tout le pays, s’infiltrant comme de la colle dans les recoins les plus reculés de l’esprit et endurcissant les âmes. Dans de nombreuses entreprises, les loyers, les coûts du chômage partiel et d’autres dépenses sont désormais pris en compte. Wolfgang Dibiasi, directeur général et associé du cabinet de conseil fiscal viennois Artus, a observé «des clients auparavant combatifs qui risquent de manquer d'énergie dans les derniers mètres». Fin 2020, le gouvernement fédéral a de nouveau eu recours à de nouveaux outils pour aider les entreprises à surmonter les fermetures d’entreprises et la baisse de la demande. Malgré le soutien, les effets sur l'humeur des entrepreneurs sont gérables. Wolfgang Dibiasi : « Les clients sont débordés. »
Nouvelle gamme
Depuis novembre, le ministère des Finances a de nouveau rempli la valise des aides. La nouvelle gamme vise à répondre précisément à différents besoins. Les derniers outils d’aide Corona sont :
● Remplacement des revenus en cas de confinement (pour novembre et décembre 2020),
● Indemnisation des pertes et
● Bonus par défaut
Grâce à ces outils, le ministère des Finances a mis en place en quatre mois un certain nombre d'instruments de financement qu'on ne retrouve dans aucune autre législature entière. Le fait est que ce soutien est bien plus étendu en Autriche que dans des pays comparables, comme le souligne Wolfgang Dibiasi. Mais : « Avec certains instruments, il faut tout simplement trop de temps avant que l’argent soit sur le compte. »
Indemnisation des sinistres : le grand frère du fonds de prévoyance
L'indemnisation des pertes s'inscrit dans le concept de subvention à frais fixes et ses objectifs sont très proches du fonds de précarité, particulièrement efficace pour les EPU et les indépendants. L'indemnisation des pertes s'adresse aux entreprises qui doivent accepter une perte de chiffre d'affaires d'au moins 30 pour cent entre le 16 septembre 2020 et le 30 juin 2021. Comme pour le fonds de détresse, les demandes peuvent être déposées séparément pour chaque mois. Le montant de l'indemnisation des pertes s'élève à 70 % de l'assiette ou à 90 % pour les petites et micro-entreprises. Comme son nom l’indique : les pertes sont remplacées, pas les ventes. Important : le soutien de la subvention pour frais fixes II et l'indemnisation des pertes ne sont pas cumulables. Wolfgang Dibiasi recommande donc « d'examiner quelle option est la moins chère pour l'entreprise avant de postuler ». La demande d'indemnisation des pertes est introduite par le conseiller fiscal via FinanzOnline en deux tranches. La première tranche peut être demandée du 16 décembre 2020 au plus tard le 30 juin 2021. Pour la candidature, le montant des ventes perdues et des pertes doit être estimé au mieux (calcul prévisionnel). La deuxième tranche pourra être versée du 1er juillet 2021 au 31 décembre 2021 au plus tôt. Les règles exigent des « mesures d’atténuation » pendant les phases de financement.
Substitut de vente II : l'effet billard
Cet instrument financier ne fait partie de la gamme Covid que depuis le 16 février. Elle s’adresse aux « entreprises fortement indirectement concernées » et ne concerne que la phase de vente de novembre/décembre 2020. Ce terme lourd désigne les entreprises qui « réalisent au moins 50 % de leurs ventes avec des entreprises actives dans des secteurs directement concernés par le confinement ou (sic !) qui travaillent pour des tiers et réalisent ainsi (par l’intermédiaire du gang) au moins 50 % de leurs ventes avec des entreprises directement concernées ». En outre, une baisse des ventes d'au moins 40 pour cent par rapport à l'année précédente doit être prouvée au cours de la période d'observation de novembre/décembre 2020. Les taux de remplacement varient en fonction du secteur et du moment et vont de 12,5 à 80 pour cent des ventes perdues.
C'est ce qu'apporte le remplacement des ventes
L'indemnisation des ventes II ne peut être accordée que pour les périodes pendant lesquelles le demandeur ne demande pas de subvention forfaitaire ou d'indemnisation des pertes. Aucun licenciement ne peut être effectué pendant le nombre de mois pour lesquels une indemnité de vente a été demandée. En clair : quiconque a reçu une indemnité de vente pour novembre et décembre n'est pas autorisé à licencier qui que ce soit pendant deux mois à compter de la date de la demande.
Bonus par défaut : un soulagement pour tous
Le bonus par défaut est destiné à servir de pansement pour toutes les entreprises qui ont subi une perte d'au moins 40 pour cent de leur chiffre d'affaires entre novembre 2020 et juin 2021. Contrairement au remplacement du chiffre d'affaires, l'exigence d'impact (direct ou indirect) ne s'applique pas ici. Le taux de remplacement est un taux forfaitaire de 2 × 15 pour cent de la perte des ventes, dont une moitié est comptée comme une prime de défaut et l'autre moitié comme une avance sur le (subvention facultative aux frais fixes II).
L'objectif de la division de l'aide est de permettre aux entreprises de verser rapidement et sans procédures de contrôle complexes la moitié de la subvention pour frais fixes. Avec la demande de subvention forfaitaire, qui doit être documentée en détail, un processus d'examen plus précis et donc plus long sera lancé ultérieurement, à l'issue duquel la seconde moitié du FKZ II sera versée. Bien que le bonus puisse être cumulé avec une indemnisation des pertes, il ne s'applique pas en novembre et décembre si une indemnisation des ventes a été demandée pour ces mois ou si une indemnisation des ventes II (pour les entreprises indirectement concernées) est demandée. Le bonus par défaut peut être appliqué chaque mois du 16 février à juin 2021.
Des temps différents reviennent
Le ministère des Finances concentre actuellement ses énergies sur le traitement des aides Corona. Mais les « temps normaux » reviendront, comme le souligne Wolfgang Dibiasi. Il est sûr que les audits des entreprises permettront de vérifier si toutes les exigences de financement ont été remplies. Son conseil : calculez bien et documentez tout : « Nous aurons encore besoin des documents. »