La voiture sans volant viendra
C'est le consensus issu du dernier forum GSV sur le thème « Impacts de la numérisation sur notre mobilité ».

La voiture sans volant viendra

"La mobilité est à l'envers", déclare Martin Russ, PDG d'AustriaTech, et ajoute : "Nous vivons plus qu'un simple changement de paradigme". À l'avenir, les infrastructures, les véhicules et les services seront entièrement adaptés aux besoins des clients. Thomas Waschke, issu de l'industrie automobile allemande, souligne que le service lui-même est en train de devenir un produit et que le début de la numérisation sera « extrêmement coûteux ».
Et : la mobilité connectée va bien au-delà de la conduite autonome : elle concerne des services de mobilité complètement nouveaux. Oliver Schmerold, directeur de l'association ÖAMTC, a présenté une enquête passionnante à l'échelle européenne : 76 % des conducteurs sont intéressés par la mise en réseau des véhicules, 18 % souhaitent le choisir la prochaine fois qu'ils achèteront une voiture, mais 95 % des personnes interrogées exigent une réglementation légale pour protéger les données générées.
Selon l'enquête, les raisons qui expliquent ce fort soutien à la mobilité en réseau sont les suivantes : 56 % s'attendent à plus de sécurité, 48 % à des économies de carburant et 39 % à moins d'embouteillages. Karin Tausz, responsable de la conduite autonome aux CFF, affirme tout simplement que les véhicules autonomes vont définitivement « changer la donne ».